Cela faisait deux mois que les tubes dormaient à la bergerie et faute de temps j’avais reporté ce chantier de construction au début de l’automne. Il faut dire que monter un tunnel, même de modestes dimensions demande un peu de préparation et quelques instants de réflexion.
Tout d’abord choisir le lieu d’implantation, pas trop exposé aux vents dominants, possédant un sol sain, un accès facile , obtenir les autorisations etc.. Je me suis décidé pour une ancienne petite carrière nichée au pied du pré de la côte. Sol empierré , protection sur trois faces pour le vent, accès commode , l’endroit adéquat selon moi. Phase de préparation, couper un frêne poussé dans le surplomb et qui menacerait en permanence le tunnel. C’est mon ami Yves, un expert en bucheronnage, qui s’est chargé de l’abattage. Pour les spécialistes, petite entaille de coupe puis perçage au cœur de l’arbre avec la tête du guide pour constituer deux charnières et éviter un éclatement dangereux. Tout s’est passé comme prévu , plus de risque de chute d’arbre sur l’édifice. Ensuite c’est Denis qui est intervenu avec son tractopelle , aplanir, repousser les tas de pierres, creuser deux tranchées pour enterrer la bâche de chaque côté de l’armature beaucoup plus rapide et efficace que la pelle à main..
Après avoir acheminé l’ensemble de l’armature sur le site je me suis lancé avec Marc et Auke dans le mécano de montage du tunnel. Bravo à eux car ça s’est déroulé sous la pluie , et à la fin de la matinée on avait plus grand chose de sec! Mettre une bâche trop courte sur un tunnel trop grand fut un autre morceau de bravoure que j’ai solutionné grâce à Michel dont le « magasin » a pu me fournir les 4 tubes de raccord qui me manquaient et de la bâche pour tout mettre au sec. Le tunnel à ce jour est pratiquement terminé, encore quelques pelletées de terre pour enfouir la bâche et le tour est joué.
J’ai prévu d’entreposer à l’abri sous ce tunnel le matériel de la Bergerie de Blany, matériel de fenaison, remorques etc.. toujours mieux que dehors sous la pluie ! Sincère et Grand merci aux amis cités dans l’article , sans eux je n’aurais pas encore vu le bout du tunnel..
A bientôt
Jean-Luc